
Auguste Morère, en poste dans la région des hauts plateaux de lIndochine française (Vietnam), fut assassiné en 1933, au coeur de lHinterland Moï, par des rebelles. Une autorité étrangère que refusaient les Stieng et autres groupes ethniques minoritaires proto-indochinois, farouchement attachés à leur indépendance.Morère est tombé victime de son devoir, car représentant lautorité de la France, alors quau plan personnel il était apprécié des villageois pour avoir exploré et mis en valeur cette région, développant son infrastructure au bénéfice des habitants et de leur confort sanitaire, économique et social. Lhistoire de cette épopée pionnière, pourtant accomplie avec humanisme, sest achevée en tragédie et se confondant ainsi avec celle de la présence française en Indochine.Pour la première fois est présenté le journal de poste dAuguste Morère, accompagné dautres documents, cartes et photographies dépoque, inédites. Lensemble illustre la vie quotidienne mal connue des villageois et des rares colons ou administrateurs français de cette région des hautes terres de lancienne Indochine.